Le porte-parole des FARDC, le général Léon-Richard Kasonga, a déclaré que l’armée était déterminée à mettre fin à la collaboration entre les soldats congolais et les FDLR. Il a déclaré que les soldats qui seraient pris en flagrant délit seraient immédiatement arrêtés et traduits en justice.
Les FDLR sont un groupe armé rwandais hutu qui a fui le Rwanda après le génocide de 1994. Ils sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans l’est de la République démocratique du Congo.
Les FARDC ont été accusées à plusieurs reprises de collaborer avec les FDLR. En 2022, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a publié un rapport qui a conclu que les FARDC avaient fourni un soutien logistique aux FDLR, notamment des armes et des munitions.
La promesse de l’armée congolaise d’arrêter et de punir les soldats qui collaborent avec les FDLR est un pas positif. Cependant, il reste à voir si l’armée sera en mesure de mettre fin à cette collaboration.
La collaboration entre les FARDC et les FDLR est un obstacle majeur à la paix et à la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo. Elle permet aux FDLR de continuer à commettre des crimes contre les civils. Si l’armée congolaise est sérieuse dans son intention de mettre fin à cette collaboration, elle doit prendre des mesures concrètes pour identifier et traduire en justice les soldats impliqués.