Francesca Di Mauro, l’ambassadrice de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, a exprimé ses félicitations envers le Conseil Café-Cacao (CCC), l’organisme de régulation, pour les progrès notables accomplis dans le domaine de la durabilité du secteur du cacao en Côte d’Ivoire.
Sur Twitter, la diplomate européenne a salué la mission de la Côte d’Ivoire à Bruxelles pour sa présentation réussie à l’Union Européenne, démontrant le haut niveau de préparation de la Côte d’Ivoire en matière de conformité aux futures règles de l’UE concernant le cacao, notamment en ce qui concerne la déforestation, la traçabilité, la durabilité et la légalité. Elle a souligné que ces progrès se font en étroite collaboration avec l’UE.
Selon Mme Di Mauro, il existe une convergence de vues entre l’UE et la Côte d’Ivoire en ce qui concerne les efforts déployés pour permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre les normes européennes et faciliter l’exportation de fèves de cacao ivoirien vers l’UE à partir de 2025.
Une délégation ivoirienne, dirigée par Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil Café-Cacao, s’est rendue à Bruxelles en Belgique du 11 au 15 septembre dernier dans le but de plaider en faveur de la facilitation des exportations de café et de cacao ivoiriens vers le marché de l’Union européenne.
Au cours de cette rencontre, la délégation ivoirienne a pu mettre en avant les progrès significatifs réalisés dans les domaines de la durabilité, de la certification et de la traçabilité du cacao, afin de garantir la conformité de la Côte d’Ivoire avec le nouveau règlement européen.
Ces avancées ont permis aux responsables européens de revoir positivement leur perception du travail accompli en Côte d’Ivoire depuis 2019 en matière de durabilité, impliquant tous les acteurs de la chaîne de valeur.
Il convient de noter qu’une nouvelle réglementation de l’Union Européenne sur la déforestation importée entrera en vigueur à partir de janvier 2025. Elle interdira l’exportation vers le territoire de l’UE de cacao, de café, de bois, de bœuf, de soja, de palmier à huile et de maïs en l’absence de preuves démontrant que les pays producteurs mettent en place des politiques de durabilité incluant la certification, la traçabilité et la protection de l’environnement.
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