C’est une nouvelle qui réjouit de nombreux Burkinabè : le mariage traditionnel va enfin être reconnu par l’État. Cette décision, annoncée par le ministre d’État Bassolma Bazié, marque une étape importante dans la modernisation du Code de la famille et la protection des droits des couples et des familles.
« Désormais, si tu as ton époux ou épouse, vous êtes au village, il y a des vieux qui sont prêts à vous marier, on va envoyer un représentant de l’État avec un registre, on va vous enregistrer et vous donner un certificat de mariage et vous êtes mariés… ».
Bassolma Bazié
La reconnaissance du mariage traditionnel est une promesse faite de longue date par les autorités burkinabè. Il s’agit de répondre aux réalités sociales du pays, où la grande majorité des mariages se font selon les coutumes et traditions locales. Jusqu’à présent, seuls les mariages civils étaient reconnus par l’État, ce qui privait les couples mariés traditionnellement de nombreux droits et avantages.
La reconnaissance du mariage traditionnel aura un impact positif sur la vie des couples et des familles burkinabè. Elle permettra notamment aux femmes mariées traditionnellement de bénéficier d’une meilleure protection en cas de divorce ou de décès de leur conjoint. De plus, elle facilitera l’accès à l’héritage et à d’autres droits fonciers.
La reconnaissance du mariage traditionnel ne se fera pas du jour au lendemain. Un processus est en cours pour définir les modalités pratiques de cette reconnaissance. Il s’agira notamment de mettre en place un système d’enregistrement des mariages traditionnels et de définir les droits et obligations des couples mariés coutumièrement.
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