Le rapatriement des enfants de troupe burkinabè de l‘EMPT de Bingerville est un coup dur pour la coopération militaire entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Cette décision unilatérale du gouvernement burkinabè, qui n’a pas été expliquée, est un signe supplémentaire de la crise qui se creuse entre les deux pays.
14 enfants burkinabè, âgés de 11 à 18 ans, ont été contraints de quitter la Côte d’Ivoire le 1er novembre. Ils étaient en formation à l’EMPT depuis plusieurs années, et certains d’entre eux étaient proches de l’obtention de leur diplôme.
La décision du gouvernement burkinabè est un coup dur pour la coopération militaire entre les deux pays. L’EMPT de Bingerville accueillait des enfants de troupe de plusieurs pays de la région, et son existence était un symbole de la coopération entre ces pays.
Le rapatriement des enfants de troupe burkinabè est un signe supplémentaire de la crise qui se creuse entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Cette crise est due à une série de facteurs, notamment la brouille entre les deux pays au sujet de la frontière, l’incarcération de deux gendarmes ivoiriens au Burkina Faso, et les accusations de soutien du Burkina Faso aux groupes armés terroristes qui sévissent en Côte d’Ivoire.
Il est difficile de dire si cette crise va s’aggraver, mais il est clair qu’elle a des conséquences négatives pour les deux pays. Le rapatriement des enfants de troupe burkinabè est un exemple de ces conséquences.
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