Le mercredi 11 octobre 2023, Dame A.A.R, accompagnée de son employeur dame K.A.L.S, a saisi les agents de Police du commissariat de Bouaflé pour un cas de vol à mains armées commis par 02 individus à moto.
Ces derniers auraient emporté la somme de 3.250.000 FCFA ainsi que 05 téléphones portables devant l’agence au quartier Dioulabougou. Les investigations ont permis l’interpellation de K.K.F, filleul de la gérante. Il a déclaré que sa tutrice l’avait contacté le même mercredi à 07h, lui demandant de se rendre sur son lieu de travail à l’effet de récupérer un colis.
Ledit colis contenait un sac marron, fermé à l’aide d’un cadenas, et un téléphone portable Android. Il a rejoint le village de M’BRAKRO situé à 15km de Bonon. Deux jours plus tard, la gérante est passée récupérer le colis et lui a demandé de détruire le téléphone en question.
Ayant vérifié que le téléphone était encore en bon état, il entreprit de l’utiliser quelques jours avant de le remettre à son frère cadet. Interrogée sur les faits, la gérante a avoué avoir simulé un braquage.
Elle a expliqué qu’elle était en difficulté financière et qu’elle avait besoin d’argent pour rembourser des dettes. Elle a également déclaré qu’elle avait peur de perdre son emploi si son employeur venait à découvrir qu’elle manquait d’argent. La gérante a été placée en garde à vue et sera déférée devant le parquet de Bouaflé.
Ce cas de simulation de braquage est une illustration des difficultés économiques que rencontrent certaines personnes. Il est important de rappeler que la simulation de crime est un délit puni par la loi.