Le débat autour des maillots officiels de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) continue de faire parler en Côte d’Ivoire, captivant l’attention publique. Récemment, une vidéo virale montrant un policier inspectant le maillot d’un jeune homme a exacerbé les discussions, semant ainsi des interrogations et des inquiétudes au sein de la population.
Au départ, les critiques se concentraient sur le prix jugé excessif du maillot officiel de la CAN, évalué à près de 50 000 FCFA (Francs CFA). Cette tarification a été pointée du doigt par de nombreux internautes et personnalités, soulignant son caractère prohibitif pour bon nombre de personnes. Des voix se sont élevées pour demander aux instances sportives de reconsidérer ces prix afin de les rendre plus abordables pour le grand public.
La polémique a pris une tournure plus complexe avec la diffusion de cette vidéo montrant un policier vérifiant le maillot d’un individu. Cette séquence a alimenté les spéculations autour d’éventuelles arrestations liées à la contrefaçon des maillots officiels. Auparavant, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Idriss Diallo, avait averti que toute production d’imitations avec les logos officiels serait sanctionnée selon la loi.
Cependant, cette déclaration a soulevé de nouvelles questions concernant les conséquences pour ceux qui ne peuvent pas se procurer les maillots officiels et pourraient se tourner vers des alternatives moins coûteuses. Certains internautes ont exprimé leurs inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme un contrôle excessif, remettant en question l’obligation de porter exclusivement le maillot officiel.
Le président de la FIF, Idriss Diallo, a réaffirmé que l’objectif n’était pas de contraindre, mais d’encourager l’achat des maillots officiels pour soutenir l’équipe nationale. Il a insisté sur la nécessité de préserver le partenariat avec l’équipementier, justifiant ainsi les mesures contre les contrefaçons.
Cependant, la réaction du public a été mitigée, certaines personnes estimant que le président de la FIF devrait prendre en considération les préoccupations du public en ajustant les prix des maillots. Les réseaux sociaux ont été le terrain d’une diversité d’émotions, allant de l’ironie à la frustration, avec des internautes exprimant leur désaccord avec le contrôle jugé excessif et les coûts élevés des maillots.
Cette situation met en lumière les défis auxquels font face les responsables du sport pour trouver un équilibre entre la promotion des produits officiels et leur accessibilité financière pour la population. La manière dont cette controverse sera gérée pourrait influencer la perception du football en Côte d’Ivoire et soulever des questions plus larges sur la commercialisation du sport à l’échelle nationale.