Marche contre la cherté de la vie : une dizaine de manifestants interceptée par la police

Marche contre la cherté de la vie : une dizaine de manifestants interceptée par la police

Ce vendredi 13 septembre 2024, une dizaine de manifestants du mouvement Agir pour le peuple (Agip) ont été interceptés par la police alors qu’ils se dirigeaient vers le Plateau pour une marche pacifique contre la cherté de la vie. La marche faisait partie d’une série de manifestations organisées par Agip, qui milite pour des conditions de vie meilleures pour les citoyens ivoiriens.

Lors d’une conférence de presse le 11 septembre, Armand Kripkeu, secrétaire général d’Agip, avait exposé les revendications de l’organisation. Agip demande une réduction significative des prix des denrées alimentaires de première nécessité, telles que le riz, l’huile et le sucre. Ils exigent également l’annulation de l’augmentation de 10 % du coût de l’électricité par l’État, l’arrêt des déguerpissements abusifs et l’indemnisation des victimes. De plus, le mouvement appelle à la création d’un cadre de concertation politique pour éviter une crise électorale en 2025.

Armand Kripkeu a exprimé son mécontentement face à l’absence de réponse rapide des autorités, notamment du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), qui n’a répondu aux préoccupations d’Agip que le 5 septembre, après plusieurs semaines de silence.

Les manifestations, débutant ce jour, devraient se poursuivre jusqu’à ce que le gouvernement réponde favorablement aux revendications d’Agip. Le mouvement insiste sur la nécessité d’actions concrètes : la réduction effective des prix des denrées alimentaires de base, la suppression de l’augmentation de l’électricité, l’arrêt des démolitions, et la mise en place d’un cadre de concertation pour des élections apaisées en 2025.

Armand Kripkeu a lancé un appel aux ivoiriens, indépendamment de leur affiliation politique ou religieuse, à se mobiliser pour cette cause. Il a exhorté chacun à dépasser la peur et à participer activement à cette lutte pour le bien-être commun. Cette initiative rappelle celle de Pulchérie Gbalet en 2020, qui, bien que peu remarquée à l’époque, avait aussi tenté de mobiliser les citoyens dans un contexte politique complexe.

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