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Après la fin de leur relation, il choisit de se venger en utilisant internet. « La liberté d’expression ne donne pas le droit de nuire à autrui. » Cette citation souligne une réalité souvent ignorée dans le monde numérique actuel.

Le cyberharcèlement, qui inclut les insultes, les menaces, la diffamation et d’autres formes d’abus en ligne, est une manifestation alarmante des limites de la liberté d’expression sur Internet. Bien que la liberté d’expression soit un droit fondamental, elle ne devrait jamais être utilisée pour causer du tort à autrui. La campagne “EnLigneTousResponsables”, lancée par le ministère de la Communication et appuyée par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité, vise à sensibiliser à une utilisation responsable et éthique de la liberté en ligne. Elle rappelle que chacun a la responsabilité de respecter les droits et la dignité des autres lorsqu’il utilise les plateformes numériques. KLK, victime de cyberharcèlement, a sollicité l’assistance de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) après avoir été confronté à des comportements préjudiciables sur les réseaux sociaux. Son expérience reflète une réalité malheureusement fréquente dans le monde numérique contemporain. Suivons ensemble son histoire.

Dame KLK victime de plusieurs menaces, diffamations et injures par le biais d’un système d’information via un compte Facebook, s’est rendue à la PLCC pour porter une plainte. Les investigations menées par la PLCC avec le soutien du Laboratoire Criminalistique Numérique (LCN) ont conduit à l’interpellation du nommé DOC.

Lors de son interrogatoire, il a reconnu être l’auteur des publications diffamatoires, à l’endroit de dame KLK qui est en effet son ex-épouse, et ce, en utilisant des faux comptes sur différentes plateformes telles que Facebook et WhatsApp. Il a expliqué que ses actions étaient motivées par une rancune accumulée depuis la dégradation de leur relation maritale. DOC a ajouté qu’il avait consenti d’énormes efforts financiers et moraux pour soutenir KLK dans la poursuite de ses études afin d’obtenir une meilleure indépendance financière et d’améliorer leurs conditions de vie, car son ancien métier ne lui rapportait pas beaucoup. Cependant, il a été surpris lorsque KLK a brusquement quitté le domicile conjugal après avoir obtenu une situation plus agréable. Consumé par la colère, la haine et le regret, il a opté pour la vengeance via des publications sur Internet pour ternir l’image de cette dernière.

L’affaire de KLK et DOC illustre les conséquences légales et morales des abus de la liberté d’expression dans le contexte numérique. Il faut également souligner que le cyberespace est soumis aux mêmes lois que le monde physique. L’intervention de la PLCC montre l’importance de la lutte contre la cybercriminalité pour protéger les individus et maintenir l’ordre dans l’espace numérique.

Pour conclure, DOC a été conduit au parquet pour diffamation, injures et menaces au moyen d’un système d’information.

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