Affaire “décès d’une institutrice et son enfant” à Guiglo : 3 suspects interpellés

Affaire "décès d'une institutrice et son enfant" à Guiglo : 3 suspects interpellés

Le vendredi 15 mars 2024, la communauté de Guiglo, en Côte d’Ivoire, a été bouleversée par un événement tragique : la perte de la vie de Mlle Marguerite Bako Amah, une institutrice, ainsi que de son nouveau-né, survenue au Centre Hospitalier Régional (CHR) de la ville, selon un article de KOACI datant du 23 mars 2024.

Cette tragédie a plongé les habitants dans une profonde détresse. En réponse, des mesures rigoureuses ont été prises pour lutter contre les pratiques médicales illégales dans la région du Cavally. La Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS) a intensifié ses efforts pour établir des normes strictes visant à assurer la sécurité des patients. Cette initiative a conduit à l’arrestation de trois employées soupçonnées de complicité dans le décès tragique de l’institutrice et de son enfant.

De plus, une opération de démantèlement des cliniques illégales a été lancée, entraînant la fermeture de 123 établissements de santé clandestins dans la région. Lors d’une descente surprise menée au Centre Médical CARECI le vendredi 22 mars 2024, trois aides-soignantes exerçant illégalement ont été appréhendées. Cette opération a été dirigée par Mme Bitty Marie Josèphe, directrice de la DEPPS, et les suspects ont été conduits au Commissariat de police de Guiglo en attendant la convocation de leur employeur, le Dr Cissé Mamadou, un gynécologue soupçonné dans l’affaire tragique du CHR de Guiglo.

Il convient de noter que le Centre Médical CARECI, dirigé par le Dr Cissé Mamadou, avait déjà été fermé le 19 mars 2024 en raison de diverses infractions graves, telles que le non-respect des normes d’hygiène, la pratique de la médecine illégale et l’emploi de personnel non qualifié. En outre, des fonctionnaires de la santé publique étaient également impliqués dans ces activités illicites.

L’enquête sur les circonstances entourant la tragédie impliquant l’institutrice et son enfant est toujours en cours, dans le but de faire toute la lumière sur cet événement dévastateur et de garantir que justice soit rendue.

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