Adjamé : la cité Akan en révolte contre un projet de marché, ce qu’il demande à Cissé Bacongo

Adjamé : la cité Akan en révolte contre un projet de marché, ce qu'il demande à Cissé Bacongo

Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 17 septembre 2024, les habitants de la cité « Akan » d’Adjamé ont manifesté leur désir de rencontrer le ministre Gouverneur, Cissé Bacongo, rapporte Pressecotedivoire.

Pour raison, les résidents de la cité « Akan », située dans la commune d’Adjamé, s’opposent catégoriquement à la construction d’un marché proche de leurs habitations. Les copropriétaires et résidents de la cité, regroupés au sein de leur syndicat, déplorent le manque de transparence sur la construction prévue d’un marché à proximité, craignant que cela n’aggrave l’insécurité dans leur quartier.

D’après eux, l’espace en question, qui correspond en réalité au parking de leur cité, était auparavant occupé par un marché soumis à divers trafics. Bien qu’ils se réjouissent de la récente destruction de cet ancien marché, ils s’opposent fermement au nouveau projet qui y sera mis en œuvre. Ils affirment posséder un arrêté leur accordant le droit exclusif d’exploiter cet espace.

Pour ces habitants, la priorité demeure la construction d’une clôture pour sécuriser cette cité de 135 appartements. « Notre premier objectif est de sécuriser notre cité. Actuellement, elle est très perméable et sans clôture. Nous avons lancé les démarches pour la réalisation de cette clôture. Cependant, nous avons appris que le ministre Gouverneur Bacongo est venu démolir ce qui restait pour y verser du sable, d’après les informations, afin d’y construire un marché. Cela ne nous arrange pas du tout » , a déclaré le président du Syndicat, Coulibaly Torna.

Il met en avant le fait que le projet de construction contredit la politique de Cissé Bacongo, qui a pour objectif de combattre le désordre urbain. Un membre du Syndicat a ajouté: « Construire ce marché va créer de nombreux dégâts. Un marché attire du monde et menace la sécurité du quartier. De plus, il obstruera l’accès à la cité. On ne peut pas combattre le désordre, et venir avec un projet qui va installer un nouveau désordre ».

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