Dans un article publié le 29 avril 2025, Jeune Afrique dresse un constat critique sur le déclin politique de Laurent Gbagbo depuis son retour en 2021.
Laurent Gbagbo perte de vitesse : c’est le constat dressé par Jeune Afrique dans son édition du mardi 29 avril 2025. Revenant sur l’état actuel du leadership de l’ex-président ivoirien, le média affirme que l’ancien chef d’État ne parvient plus à incarner le rôle central qu’il occupait autrefois sur la scène politique nationale.
Acquitté par la Cour pénale internationale et revenu en Côte d’Ivoire en 2021, Laurent Gbagbo suscitait pourtant de grands espoirs parmi ses partisans. Cependant, selon Jeune Afrique, cet espoir s’est progressivement effrité face à l’érosion de son influence et à la difficulté pour le leader historique de retrouver sa place dans un paysage politique profondément transformé.
Déclin du leadership de Gbagbo
Le retour de Laurent Gbagbo avait initialement ravivé les ambitions de ses fidèles. Des rassemblements ponctuels avaient marqué cette période, laissant présager une remontée en puissance. Toutefois, Jeune Afrique note : « Son retour en 2021 n’a pas provoqué la vague d’enthousiasme qu’il espérait. » Gbagbo n’a pas su transformer ce regain d’intérêt en force politique durable.
Le média souligne que l’ex-président semble dépassé par l’évolution politique du pays. Malgré une base encore fidèle, il n’a pas su imposer un cap clair ni mobiliser suffisamment autour de son projet. Il peine ainsi à retrouver l’aura d’un leader capable d’unir ou de rassembler une opposition structurée.
Essoufflement du PPA-CI
Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), formation créée après la rupture avec le FPI, illustre les difficultés actuelles de Laurent Gbagbo. Jeune Afrique affirme : « Le PPA-CI, qui était censé devenir un pivot du paysage politique ivoirien, se retrouve aujourd’hui dans une impasse. »
Le parti souffre d’un manque de stratégie et de cohésion, freinant son implantation. Les querelles internes et l’absence de mobilisation forte affaiblissent sa légitimité. L’ancien président, longtemps perçu comme un stratège hors pair, semble aujourd’hui incapable de ranimer cette machine politique autrefois redoutée.
Si Gbagbo reste une figure respectée dans certaines sphères, Jeune Afrique affirme clairement qu’il n’est « plus ce leader impétueux qui faisait trembler l’opposition ». Devenu une « figure du passé », il lui faudrait, selon le média, une refonte complète de son approche pour espérer redevenir un acteur influent de la politique ivoirienne.
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