Pulchérie Gbalet, présidente d’Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), serait en danger de mort. Plusieurs signes inquiétants, sous forme de graffiti, ont été découverts sur les murs de sa résidence.
Ce lundi 11 août 2025 au matin, un événement particulièrement grave a été observé au domicile de cette militante des droits humains. Sur le portail de sa maison, une inscription manuscrite troublante accompagnée d’un symbole ressemblant à une marque de ciblage a été apposée, manifestant clairement une tentative d’intimidation ciblée.
Sur la porte en métal, on peut lire : « ICI VIE Pulcherie GBALET », probablement une tentative maladroite d’écrire « Vit Pulchérie Gbalet ». Cette mention explicite de son nom identifie clairement la personne visée à cette adresse. Juste au-dessus, un symbole graphique représentant deux flèches croisées pointant vers le haut, évoquant un signe de ciblage ou de traque, a été dessiné de manière appuyée. En dessous, un mot griffonné, sans doute « CHETTA », reste mystérieux mais renforce l’aspect inquiétant du message.
Cette mise en scène est loin d’être anodine. Elle s’apparente à un acte de terreur psychologique visant à intimider une femme engagée, dont seule l’arme est sa voix portée pour la justice et les libertés. Ce message anonyme, écrit à la hâte, ne laisse aucun doute : la vie et l’intégrité physique de Mme Gbalet sont menacées. Cette intimidation publique constitue un précédent inquiétant dans un contexte sociopolitique déjà tendu, et laisse craindre une possible attaque contre cette voix dissidente respectée, connue pour son engagement pacifique, son franc-parler, et sa défense acharnée des droits fondamentaux en Côte d’Ivoire.
Pulchérie Gbalet est reconnue pour son combat pacifique en faveur de la démocratie, des droits humains et de la justice sociale. Cette intimidation manifeste suscite de fortes inquiétudes, surtout à une époque où les voix dissidentes sont de plus en plus ciblées et fragilisées dans le pays.
Nous lançons un appel urgent :
- Aux autorités ivoiriennes, pour assurer sans délai la protection de Mme Gbalet et ouvrir une enquête sérieuse.
- À la communauté internationale, notamment l’Union Africaine, la CEDEAO, l’ONU et les missions diplomatiques.
- Aux organisations internationales de défense des droits humains, telles qu’Amnesty International, Human Rights Watch, la FIDH et autres entités indépendantes.
La vie de Pulchérie Gbalet est en danger. Il est impératif d’agir immédiatement, avant qu’il ne soit trop tard !