Le vice-président du Parti des peuples africains–Côte d’Ivoire (PPA-CI), en charge du District des Lacs et de la Promotion du Panafricanisme, Ahoua Don Mello, a annoncé officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de 2025.
Cette déclaration a été faite ce jeudi 31 juillet, lors d’une conférence de presse à la Maison de la Presse d’Abidjan-Plateau.
Cette annonce vient confirmer une intention qu’il avait déjà exprimée quelques jours auparavant dans un entretien accordé au magazine Jeune Afrique. Face à la presse, Ahoua Don Mello a justifié sa décision par l’urgence des enjeux politiques et sociaux en Côte d’Ivoire. « Il y a urgence. Et face à cette urgence, une responsabilité s’impose. Pour éviter la politique de la chaise vide, je déclare solennellement ma candidature à l’élection présidentielle », a-t-il déclaré devant un auditoire composé de journalistes et de militants.
Fervent défenseur de la souveraineté africaine, il a inscrit sa démarche dans la droite ligne de son engagement panafricaniste. « Ma fidélité à la lutte pour la souveraineté de l’Afrique ne souffre d’aucune trahison. Depuis les années 80, je suis resté fidèle à cet idéal, même lorsque la majorité de la gauche africaine s’est inclinée devant l’hégémonie occidentale après la chute du Mur de Berlin », a-t-il affirmé avec conviction.
En sa qualité de vice-président de l’Alliance Internationale des BRICS, chargé des projets stratégiques, Ahoua Don Mello entend porter une vision d’une Côte d’Ivoire résolument tournée vers un monde multipolaire. Il ambitionne de conduire des réformes majeures, inspirées des dynamiques des pays des BRICS, avec le soutien actif de la diaspora africaine.
Il a également lancé un appel à l’unité de la gauche ivoirienne, invitant à la constitution d’une véritable « plateforme idéologique de conquête du pouvoir » pour rompre avec un État qu’il juge « inféodé au monde aisé ». Déterminé, il a conclu son intervention par ces mots : « Ce n’est pas maintenant que le vent est favorable à la souveraineté que je vais abandonner le combat. Je suis donc candidat. Et avec toute la gauche ivoirienne, nous pouvons regarder Alassane Ouattara dans les yeux. Je reste toujours Laurent Gbagbo. »