La Côte d’Ivoire a célébré, le 16 novembre 2023, la deuxième édition de la journée nationale de la paix. À cette occasion, les différents acteurs politiques et sociaux du pays ont réaffirmé leur attachement à la paix et à la cohésion nationale.
Le président de la République, Alassane Ouattara, a adressé un message dans lequel il a rappelé que la paix est le « creuset de tous les progrès ». Il a également souligné que le gouvernement continuera à travailler en vue de rendre possible cette paix en Côte d’Ivoire.
La ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Belmonde Dogo, a, quant à elle, appelé la jeunesse à être un acteur de la paix. Elle a déclaré que la jeunesse est « l’avenir de la Côte d’Ivoire » et qu’elle doit « s’engager pour la construction d’une Côte d’Ivoire apaisée et prospère ».
Le congrès du PDCI-RDA, source de tensions
D’autres sujets politiques ont également marqué l’intérêt des journaux ivoiriens, notamment le prochain congrès du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA). Ce congrès, qui se tiendra le 24 novembre 2023, sera consacré principalement à l’élection du président du parti.
Les différents candidats potentiels à la présidence du PDCI-RDA se livrent une bataille acharnée. Le dépôt des candidatures est prévu le 22 novembre 2023.
L’absence de consensus entre les candidats potentiels a provoqué des tensions au sein du parti. Certains partisans des différents candidats ont même été impliqués dans des altercations.
Le retour annoncé de Guillaume Soro
Les journaux ont également fait écho du retour annoncé sur la toile de Guillaume Soro. L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il annonce son retour en Côte d’Ivoire.
Ce retour annoncé a provoqué des réactions contrastées. Certains estiment que Guillaume Soro est un danger pour la paix en Côte d’Ivoire, tandis que d’autres pensent qu’il peut contribuer à la réconciliation nationale.
La situation reste donc incertaine et le retour de Guillaume Soro pourrait avoir des conséquences importantes sur la scène politique ivoirienne.