Le président de la République Alassane Ouattara a dissous le gouvernement ivoirien à la fin de la semaine dernière, suite aux élections locales du 2 et 16 septembre derniers. Cette décision a entraîné diverses réactions et spéculations dans les médias locaux le lundi 9 octobre 2023.
Le Quotidien d’Abidjan titre “Panique totale au sommet de l’État”, tandis que L’Inter évoque une “semaine décisive” et mentionne que des ministres se dirigent vers le Sénat, faisant référence au “probable Premier ministre”.
L’Expression analyse “les raisons profondes d’un remaniement”, tandis que Le Sursaut affirme que “Alassane Ouattara va dribbler tout le monde”, avec des spéculations sur les futures destinations de certaines personnalités, comme “Achi au Sénat” et “Sarassoro à la Primature” selon L’Héritage, proche du PDCI-RDA.
Le débat fait rage dans la presse concernant l’entrée probable du PDCI-RDA dans le nouveau gouvernement, le parti étant orphelin depuis le décès de son président Henri Konan Bédié. Dernière Heure Monde informe que “l’entrée du Pdci-Rda au gouvernement n’a jamais été à l’ordre du jour”, tandis que Le Bélier insiste sur le fait que “le Pdci-Rda n’entrera pas”.
Pour conclure, L’Avenir examine “le quotidien des anciens ministres” 72 heures après la dissolution du gouvernement, afin de savoir comment ils passent leur temps en dehors des cabinets ministériels.
Au sein du Parti des peuples africains (Ppa-ci), après les élections locales des 2 et 16 septembre derniers, l’heure est au bilan. Les journaux tels que Le Patriote et Le Jour Plus annoncent que “Gbagbo veut couper des têtes”, tandis que Le Panafricain indique que “Laurent Gbagbo veut juger le travail des coordinateurs et fédéraux du Ppa-ci”, et Le Quotidien d’Abidjan suggère que Gbagbo fait “des propositions pour une délivrance de la Côte d’Ivoire”.
Pendant ce temps, la femme du Président du Ppa-ci, surnommée “la petite femme”, montre sa générosité envers les enfants des prisonniers politiques en leur offrant des kits scolaires, comme le rapporte La Voie Originale en indiquant que “Nady Bamba soulage la douleur des enfants des détenus politiques”.