Le 1er novembre 2023, le gouvernement nigérian a annoncé la réintégration de 2168 anciens membres du groupe islamiste Boko Haram dans l’armée nationale. Cette décision est une tentative du gouvernement de réhabiliter les anciens combattants et de les réinsérer dans la société.
Les ex-membres de Boko Haram ont suivi un programme de déradicalisation, de réhabilitation et de réintégration (DRR) d’une durée de six mois. Ce programme comprenait une série d’examens médicaux, de conseils psychologiques et psychospirituels, de thérapie sportive, de conseils en matière de toxicomanie et de programmes d’éducation occidentaux.
Les ex-membres de Boko Haram ont également reçu une formation professionnelle dans divers domaines, tels que la fabrication de chaussures, l’électricité, la fabrication de casquettes, la menuiserie et la couture.
La réintégration des anciens membres de Boko Haram dans l’armée est une mesure controversée. Certains estiment que cette décision est un risque pour la sécurité nationale, tandis que d’autres pensent qu’elle est une chance pour les anciens combattants de se racheter.
Les partisans de la réintégration des anciens membres de Boko Haram dans l’armée soutiennent que cette décision est nécessaire pour réhabiliter les anciens combattants et les réinsérer dans la société. Ils estiment que ces anciens combattants peuvent devenir des atouts pour l’armée et pour le pays.
Les anciens membres de Boko Haram ont déjà reçu une formation militaire et ils connaissent le terrain. Ils peuvent donc être utilisés pour lutter contre le terrorisme. De plus, leur réintégration dans la société peut contribuer à la réconciliation nationale.