Le Bénin et le Niger ont mis fin à leur brouille diplomatique et ont inauguré ce mercredi 1er novembre le projet pipeline pétrolier et gazier qui les relie.
Cette réconciliation est une victoire pour les deux pays, qui ont pu surmonter leurs différends et avancer sur un projet d’importance stratégique. Elle est également un revers pour la France, qui avait soutenu le coup d’État au Niger et avait tenté d’empêcher la réalisation du pipeline.
Les relations entre le Bénin et le Niger se sont détériorées en 2022, après l’élection de Patrice Talon au Bénin. Le nouveau président a rapidement adopté une politique plus indépendante de la France, ce qui a irrité le pouvoir français.
En août 2023, le Niger a connu un coup d’État militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Le nouveau pouvoir a immédiatement annoncé son intention de poursuivre le projet du pipeline, ce qui a été interprété comme une provocation par la France.
La France a exercé des pressions sur le Bénin pour qu’il ne participe pas à l’inauguration du pipeline. Le président Talon a résisté à ces pressions, affirmant que le projet était dans l’intérêt de son pays.
L’inauguration du pipeline est un succès pour le Bénin et le Niger. Il permettra aux deux pays d’exporter leur pétrole et leur gaz vers les marchés internationaux, ce qui devrait générer des revenus importants.
Le pipeline est également un symbole de la coopération entre les deux pays. Il montre que les États africains sont capables de surmonter leurs différends et de travailler ensemble pour le développement de leur continent.
L’échec de la France à empêcher l’inauguration du pipeline est un revers pour la politique africaine du pays. Il montre que la France est de moins en moins influente sur le continent.
Les conséquences de cette réconciliation sont encore difficiles à évaluer. Cependant, elle est un signe positif pour la coopération entre les États africains et pour la souveraineté du continent.