La sécurité est l’un des éléments importants que devrait réussir le comité d’organisation de la CAN.
24 équipes se rassembleront du 11 janvier au 13 février en Côte d’Ivoire pour les phases finales de la CAN. Il faudra ajouter les supporters venant du monde entier, les équipes de reportage et les gourous de l’industrie mondiale du football, sans oublier le peuple ivoirien connu pour son sens de l’hospitalité.
C’est donc légitimement que la question de la sécurité et de la canalisation des foules se pose, fessant l’objet de plusieurs actions menées conjointement par les acteurs du Cocan. À cet effet, le gouvernement ivoirien a marqué son intérêt pour la question en sollicitant le soutien de ses amis et partenaires comme la France et les USA à travers des stages de formation et perfectionnement des forces armées nationales.
À titre d’exemple, le stage conjoint de tactique blindée de la gendarmerie nationale et de l’escadron blindé du 43ième BIMA et le séminaire de formation sur la lutte contre le terrorisme qui a vu la participation des USA représentés par Mme Jessica Davis Ba, ambassadeur des USA en Côte d’Ivoire , pour ne citer que ces deux-là. Le gouvernement ivoirien veille également au renforcement des capacités de mobilité et des capacités d’organisation de travail des forces armées nationales à travers des dons de voitures, de matériels informatiques, de drones etc.
En vue aussi de garantir la sécurité sanitaire , chacune des villes devant recevoir les matches de la CAN a bénéficié d’un centre de santé de pointe et d’infrastructures adaptées.
Tout est donc en oeuvre pour une sécurisation complète du plus grand spectacle sportif de l’Afrique. Le comité d’organisation de la CAN 2023 compte ainsi assurer aux amoureux du ballon rond un plein épanouissement dans les rues des villes de Côte d’Ivoire.
Letty GNÉ