Dans les années 70, les Présidents Léopold Sedar Senghor (Sénégal) Habib Bourguiba (Tunisie) hamani Diori (Niger) et le prince du Cambodge Norodom Sihanouk ont souhaité mettre le français au service de la solidarité, du développement et du rapprochement entre les peuples .
Les représentants de 21 États et Gouvernements posent ainsi les jalons de la Francophonie qui naît d’abord sous l’appellation d’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) le 20 mars 1970 , qui deviendra ensuite en 1973 toujours au Niger l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Le Niger, pays de naissance de la Francophonie, donc des états ayant en commun l’usage de la langue française, est suspendu de cette organisation par la France. La réponse de la junte militaire, au pouvoir depuis juillet 2023 , ne sait pas fait attendre.
Le Gouvernement du Niger appelle les peuples africains à décoloniser leurs esprits et à promouvoir leurs propres langues nationales, conformément aux idées des pères fondateurs du Panafricanisme.
La libération immédiate du président Bazoum demandée depuis plusieurs mois par la France sans succès , est à l’origine de la suspension de l’état Nigérien de l’organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Pour le Niger l’OIF a toujours été un moyen utilisé par la France pour ses propres intérêts . Rappelons que l’Organisation a pour rôle : la promotion de la langue française,de soutenir la Démocratie et la Paix et l’éducation et le développement dans les pays francophones du monde entier.
Letty GNÉ