Face à l’escalade du terrorisme dans la région, les autorités ivoiriennes ont pris des mesures décisives. Un récent arrêté ministériel a révélé une liste de 29 personnes, principalement de nationalité malienne et burkinabè, ainsi que quelques Ivoiriens, sanctionnées pour leur implication dans des activités terroristes.
Ces individus, dont les noms et les motifs de leur inscription sur cette liste noire ont été rendus publics, sont accusés de diverses infractions, telles que le financement du terrorisme et la participation à des groupes terroristes.
L’arrêté impose le gel des avoirs de ces personnes, une mesure clé visant à les empêcher de continuer à soutenir des activités terroristes. Cette décision illustre la volonté ferme de la Côte d’Ivoire de renforcer la sécurité sur son territoire et de collaborer avec ses voisins dans la lutte contre ce fléau.
L’article 2 de l’arrêté précise que les biens des personnes mentionnées sur la liste sont gelés pour une période de six mois, renouvelable.
« Il est interdit à toute personne physique ou morale, présente sur le territoire ivoirien, de mettre à la disposition des personnes concernées, directement ou indirectement, des biens, fonds, ressources financières ou tout autre service connexe », indique l’arrêté.
Les personnes suivantes sont inscrites sur la liste nationale des sanctions de la Côte d’Ivoire pour des actes de terrorisme.
Nationalité malienne : Guindo Adou, Guindo Beidari, Guindo Boureima dit Sory, Bah Aladou, Dicko Aboubacar alias Bouba.
Nationalité burkinabè : Diallo Ousmane, Diallo Adama, Sidibe Ousmane, Sidibe Idrissa, Sidebe Hamidou, Sidebe Adama, Sidibe Amadou, Sidibe Ousmane, Sidibe Issiaka, Diallo Allaye, Tall Drissa Adama, Sow Amadou, Diallo Ibrahima Sombo, Barry Alaye, Diallo Boukary.
Nationalité ivoirienne : Pale Timon, Yebo Pegnanchiere, Sangare Moussa, Bamba Daouda, Roamba Ousmane, Diallo Daouda, Sangare Pathe.
Cette liste est complétée par Sidat Mouctarr Faal alias Daddyfall (Gambie) et Sow Alassane (Mauritanie).