Suite à l’annonce faite le 28 janvier par le Burkina Faso, le Mali et le Niger concernant leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les réactions se multiplient. Le lendemain, ces pays ont formellement notifié leur décision à l’organisation.
Interrogé à ce sujet, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien, a déclaré ce mercredi à l’issue d’un conseil des ministres que la Côte d’Ivoire s’abstient de tout commentaire. Cependant, si une position devait être prise, elle serait en accord avec celle de la CEDEAO.
“La Côte d’Ivoire aligne toujours sa position sur celles des organisations sous-régionales ou continentales. Nous suivrons donc les décisions de la CEDEAO (…). Notre position sera discutée au sein de la CEDEAO et nous soutiendrons les mesures qui seront décidées par celle-ci”, a déclaré le ministre de la Communication.
Il est important de rappeler qu’en annonçant conjointement leur départ de la CEDEAO le dimanche 28 janvier, les dirigeants des trois pays ont critiqué l’organisation pour son manque de soutien dans la lutte contre le terrorisme ainsi que pour l’adoption de mesures punitives jugées “illégales, illégitimes et inhumaines”.
Ce retrait signifie également la fin des négociations sur le calendrier électoral, que les militaires n’étaient pas favorables à mettre en place.