En raison du non paiement des factures des fournisseurs de l’État de Côte d’Ivoire , ledit syndicat veut troubler la CAN pour se faire entendre. Lassent d’attendre, le paiement de leur facture, par le canal de leur porte parole, Faustin Gré , les fournisseurs promettent des heures chaudes de revendications à l’état de Côte d’Ivoire.
Conscients de l’intérêt qu’accorde le pays à la CAN, les créanciers de ‘état de Côte d’Ivoire veulent taper du poing sur la table pour avoir leur dû . La procédure administrative souvent très protocolataire pénalise parfois les prestataires de services indépendants. Ces hommes et femmes empruntent de l’argent à des amis et connaissances pour subvenir aux besoins de leurs familles en attendant leur paie.
Ce prêt est souvent contracté dans l’espoir d’être remboursé dans un bref délai. Malheureusement, le débiteur ne perçoit pas ou à temps l’argent que l’état lui doit. Dans la foulée, pour rembourser ce qu’il doit au premier créancier, il emprunte encore avec une autre personne. C’est dans ce cercle infernal que vivent la plupart des fournisseurs de l’état de Côte d’Ivoire.
Le SYNAFECI est prêt en découdre avec l’état. Nos forces physiques et mentaux ont permis de réaliser des travaux, des infrastructures que tout le monde apprécie et nous continuons de faire encore du bon travail. Ils sont satisfaits, mais pas nous. Il faut que les choses changent, semble dire les fournisseurs. Mais que se passe-t-il entre la livraison des travaux et le paiement des factures du fournisseur ?
Y-a-t-il des personnes intermédiaires qui attendent leur part de gâteau avant de faire signer le chèque du prestataire ? Voilà les éventuelles questions qui ont besoin de réponses !
Letty GNÉ