Dr Hélène Wagga, présente l’association des écrivains de Côte d’Ivoire

Dr Hélène Wagga, présente l'association des écrivains de Côte d'Ivoire

Dans notre rubrique littéraire ” Lisons tout net”, Dr Hélène Lobe Wagga nous présente l’AECI ; nous parle du changement qu’elle a apporté à son fonctionnement et de sa vision associative.

Dr Hélène Wagga bonjour.
Qu’est-ce que l’AECI et depuis quand existe-t-elle ?

L’AECI est l’Association des Écrivains de Côte d’Ivoire. Sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Francophonie, elle rassemble les écrivains ivoiriens autour d’une vision et d’un idéal commun.
L’AECI existe depuis 1986. Elle résulte de la fusion de l’Union des poètes et écrivains ivoiriens (UPEI) et de l’Association des poètes de Côte d’Ivoire (APOCI).

Depuis quand, êtes-vous à la tête de cette association et quel changement significatif avez-vous apporté à son fonctionnement ?

J’ai été portée à la tête de l’AECI le 13 août 2022 par consensus à l’issue d’un congrès électif. L’innovation majeure apportée est le programme MURS dont les grandes lignes sont :
MATURITÉ
Identifier les maux qui minent l’AECI et proposer des solutions durables et à long terme…
UNITÉ : Fédérer les forces vives, relationnelles et de tous ordres pour l’acquisition d’un siège équipé de commodités épanouissantes pour l’écrivain (Bureaux, bibliothèque, salle multimédia, secrétariat…).
RESPONSABILITÉ : Responsabilité des institutions nationales (Ministère de la Culture, Ministère de l’Éducation, DREN…) vis-à-vis du livre.
Responsabilité des maisons d’édition vis-à-vis des écrivains. Responsabilité des écrivains vis-à-vis de leur lectorat par des écrits de qualité
SOLIDARITÉ : Souscrire à une assurance maladie. Appui de l’État pour favoriser une loi de soutien à l’AECI. Soutien des écrivains entre eux en toute occasion (Dédicaces, carnet rose, deuil, remises de prix, etc.)

Cette année 2023, il y a eu le Salon du livre de Cocody et le Salon international du livre d’Abidjan : quel est l’objectif visé et surtout la différence au niveau du contenu ?

Le SLIC (Salon du Livre de Cocody) est une institution de la Mairie de Cocody. Quant au Salon International du Livre d’Abidjan, il est organisé par l’ASSEDI (Association des Editeurs Ivoiriens). Ce sont deux salons différents avec un objectif commun : donner de la visibilité aux écrivains ivoiriens. Comme leur nom l’indique, le SLIC a une portée communale tandis que le SILA est international. Je saisis l’occasion pour inviter chaque commune d’Abidjan à organiser au moins un salon au cours de l’année, à l’instar de la commune de Cocody, afin de rapprocher leur population du livre. L’AECI regroupe les écrivains ivoiriens, raison pour laquelle elle participe à ces deux salons à travers ses membres qui exposent. D’ailleurs, ses membres participent également au MILA (Meeting International du Livre et des Arts Associés), à Effrouba… qui sont tous de grands RDV littéraires.

À un salon du livre, à quoi doit-on s’attendre ?

Des expositions vente, des panels, des débats et conférences autour du livre. Il y a parfois des remises de prix aussi. À notre dernière rencontre, il y a eu la remise de différents prix : Le Prix National Bernard Dadié du Jeune Écrivain.
Le Grand prix national Bernard Dadié.
Le Prix SILA de l’Edition
Le prix Jeanne Cavally pour la enfantine.

Votre mot de fin ?

J’invite à compter d’aujourd’hui toute la population ivoirienne à faire du livre son compagnon quotidien pour ne pas essayer de se réconcilier avec le livre uniquement lors des salons littéraires. Je vous remercie.

Alain Martial

Quitter la version mobile