Les enseignants en Côte d’Ivoire réclament le versement d’une prime trimestrielle et menacent de boycotter les examens nationaux de 2024 si leurs demandes ne sont pas satisfaites, selon des informations de Yeclo ce lundi 06 mai 2024.
Il est rapporté que des rumeurs circulent selon lesquelles les enseignants envisagent d’arrêter le travail en signe de protestation. Cette action pourrait avoir un impact significatif sur l’organisation des examens nationaux de cette année scolaire. La principale demande des enseignants est l’introduction d’une prime trimestrielle similaire à celle accordée dans les institutions financières. Un syndicat récemment formé a pris en charge cette revendication et mobilise les professionnels à cet effet. Une réunion est ainsi programmée le mercredi 8 mai 2024 à la cathédrale Saint-Paul du Plateau pour discuter des prochaines étapes.
Le but de cette réunion sera de décider de la suite à donner à ce mouvement. L’issue de cette rencontre sera déterminante pour la tenue des examens de 2024. Les examens nationaux sont censés commencer le 21 mai 2024 avec le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), suivis du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) du 27 au 31 mai 2024 et du Baccalauréat du 11 au 14 juin 2024. Cela représente une période cruciale pour les élèves qui doivent se concentrer sur la préparation et le passage de ces examens.
Si la grève devait se concrétiser, elle pourrait sérieusement perturber le bon déroulement des examens nationaux et compromettre l’avenir des élèves. Il est crucial que les autorités et les syndicats trouvent rapidement une solution à cette crise pour sauvegarder l’année scolaire. En attendant, l’anxiété monte chez les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes. Il est essentiel que toutes les parties engagent un dialogue constructif et parviennent à un compromis pour éviter une situation préjudiciable pour tous.