Cinq femmes ivoiriennes qui inspirent : Portraits de pionnières

Cinq femmes ivoiriennes qui inspirent : Portraits de pionnières

Cinq femmes ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Selon la plateforme Houphouët-Boigny Félix, ces femmes remarquables incluent Mme Kétouré Abremah, la première femme ivoirienne à obtenir un permis de conduire à l’âge de 26 ans en 1949, à Nice, en France.

Son accomplissement dépasse le simple exploit personnel pour devenir un symbole puissant d’émancipation féminine. Née en 1923, elle a épousé un éminent commerçant guinéen établi à Grand-Bassam dans les années 1940 et est décédée le 17 septembre 2021.

Nanti Irie Lou Rosalie, décédée le 26 avril 2005, est étroitement associée à l’histoire du marché Gouro. Pionnière de ces entités, elle a encouragé des femmes dynamiques telles que feu Botty Lou Rosalie, feu Zamblé Lou Madeleine, feu Irié Lou Colette, etc. En 1972, elle a mis en place un cadre de commercialisation des vivriers qui a transformé des milliers de vies. Fondatrice du marché Gouro d’Adjamé Roxy en 1980, elle a également fondé le Groupe scolaire NANTI à Abobo, bien qu’elle n’ait pas eu la chance de fréquenter l’école.

Mme Konan, née Dicoh Mariam, est la première femme chimiste de Côte d’Ivoire, dont l’image figure sur nos pièces de 25 FCFA. Dans les années 1960, après avoir obtenu son certificat d’études primaires, elle a poursuivi ses études secondaires en chimie. En plus de ses réalisations académiques, elle est restauratrice et propriétaire du restaurant “La Gorges d’Or”.

Jacqueline Lohouès Oble a été doyenne de la faculté de droit d’Abidjan avant de devenir ministre de la Justice de 1990 à 1993. Elle est la première Africaine agrégée en Droit, premier professeur juriste de l’Afrique subsaharienne et premier professeur titulaire ivoirien en Droit. En 2017, elle a été nommée conseillère au Conseil Constitutionnel.

Kouamé Akissi, la première femme général de Côte d’Ivoire, a été l’une des premières femmes à rejoindre les Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) en janvier 1981, lorsque le gouvernement ivoirien a ouvert le recrutement aux femmes. Elle a obtenu son brevet de parachutiste auprès de la compagnie des para-commandos du 1er bataillon d’Akouédo en 1983. En 1984, à l’âge de 28 ans, elle est devenue le premier lieutenant médecin ivoirien de l’armée. Au fil des ans, elle a gravi les échelons pour devenir générale de brigade à l’âge de 59 ans. Engagée dans plusieurs mouvements féminins en Côte d’Ivoire, elle était également membre fondatrice du Réseau des Femmes Leaders de Côte d’Ivoire. Elle est décédée le 29 septembre 2022 à Abidjan.

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