Le 21 février 2024, selon les informations de Linfodrome, un groupe de personnes circulant à moto a ouvert le feu sur onze chasseurs traditionnels dozos à Diawala, une localité située près de la frontière avec le Burkina Faso.
Ce qui aurait dû être une partie de chasse dans la forêt classée du Burkina Faso entre chasseurs dozos a pris une tournure tragique à Diawala, dans le département de Ferkessédougou. Le 21 février dernier, lors de cette partie de chasse impliquant onze dozos armés de fusils calibre 12, une attaque violente s’est produite, entraînant la disparition de quatre d’entre eux. Les événements ont débuté le mardi 20 février 2024, lorsqu’un dozo endeuillé par la perte de sa tante a suggéré à ses pairs d’organiser une partie de chasse en sa mémoire. Cette expédition s’est déroulée du côté de la frontière avec le Burkina Faso, sur le territoire burkinabé.
Le 21 février, vers 11 heures, un groupe de chasseurs a croisé la route de plusieurs individus armés de kalachnikov circulant à moto près de la frontière. Ces assaillants, vêtus de noir, ont ouvert le feu sur les dozos, causant la mort de quatre d’entre eux.
Les sept survivants sont actuellement dans l’incertitude quant au sort de leurs compagnons. Les assaillants et les raisons de l’attaque demeurent inconnus à ce stade, et les autorités locales mènent une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident. Les habitants de Diawala vivent dans l’angoisse concernant la sécurité de leur communauté, mettant en évidence les défis complexes auxquels sont confrontées les zones frontalières.