Crise à l’Université de Man : révélations poignantes sur le décès d’un enseignant

Crise à l'Université de Man : révélations poignantes sur le décès d'un enseignant

Le vendredi 1er mars 2024, la Plateforme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI) a tenu une conférence de presse pour adresser fermement les préoccupations concernant les collègues sanctionnés à l’Université de Man.

La conférence s’est déroulée au siège de l’UNESUR à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Le président du conseil d’administration de la POSEC-CI, le Pr Yéo Kanabein Oumar, a pris la parole pour partager des faits troublants.

Le premier point abordé était le décès du Dr Kouakou Koffi Amourlaye, enseignant à l’Université polytechnique de Man. Le Pr Yéo Kanabein Oumar a souligné que le Dr Amourlaye est décédé en novembre 2023 alors qu’il était soumis à des sanctions extrêmes, déclarant que ces sanctions étaient injustes et illégales. Après une enquête, le ministre de tutelle a confirmé que les sanctions étaient effectivement illégales.

Le Pr Kanabein a critiqué le fait que ces sanctions aient été imposées par le président de l’université de Man, alors que cela relève de la compétence d’un conseil de discipline. Il a également mentionné que d’autres collègues étaient également dans des situations similaires, certains ayant même été mutés sans justification.

La POSEC-CI a donné un ultimatum d’une semaine au ministère de tutelle pour résoudre ces problèmes, menaçant de déposer un préavis de grève si aucune action n’était entreprise.

Le deuxième point abordé était l’interdiction des syndicats à l’Université de Man, ainsi que les menaces de sanctions à l’encontre du personnel syndiqué.

Enfin, la POSEC-CI a exprimé son opposition au système de pointage biométrique quotidien imposé par le président de l’Université de Man, soulignant que cette pratique était inappropriée pour les enseignants-chercheurs.

La Plateforme a également appelé à accélérer les discussions dans le cadre du dialogue sectoriel en cours pour résoudre les problèmes rencontrés par les enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire, afin d’éviter une crise majeure.

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