Il nous revient amèrement ces derniers temps que les populations de la commune de Zouan-Hounien crient au secours pour la réhabilitation de la sous-préfecture, mais toujours rien et la situation va de mal en pire.
Historiquement, Zouan-Hounien a connu la conquête coloniale en 1913. Elle fut érigée en chef-lieu de sous-préfecture en 1961, en commune le 17 octobre 1985 puis en chef-lieu de Département le 07 juillet 2005.
Malgré sa vieillesse, elle stagne et demeure l’une des communes les plus traînardes dans le processus de développement surtout infrastructurel.
Même quand nous savons la force de la Côte d’Ivoire dans le portefeuille des exportations agricoles de la sous region, cette commune non des moindres qu’est là celle de Zouan-Hounien est en partie le fer de lance de cette prouesse économique depuis plusieurs années.
De plus, les atouts naturels de la commune constituent un vivier d’opportunités de construction d’usines de transformation agroalimentaire (transformation partielle du cacao et du café pour la production de produits dérivés…, décorticage de riz et autres). Zouan-Hounien dispose d’importants gisements miniers avérés dont le plus significatif est en exploitation depuis 1989. Il s’agit de la mine d’or d’Ity située à 15 km chef-lieu de commune, qui produit en moyenne 06 six tonnes d’or par an, selon le rapport rendu officiel par le portail de la Côte d’Ivoire sur Wikipédia.
À 2 ans des prochaines échéances électorales en 2025, où le bétail électoral érigé dans cette partie de la Côte d’Ivoire assistera encore aux ballets quoique mal synchronisés des candidats en dépit du calvaire qu’il côtoie au quotidien depuis toutes ces années.
Cette commune est aujourd’hui le bercail des personnalités politiques des plus influents du pays et qui heureusement pour elles et malheureusement pour les populations jouissent des avantages du pouvoir public au détriment des populations.
Le cas du bâtiment de la sous-préfecture de Zouan-Hounien est une parfaite illustration de la négligence des infrastructures de premières nécessités de la part de nos élus locaux et cadres qui en conjuguant les efforts que nous scandons depuis tant d’années peuvent sortir de nos populations de la famine du développement infrastructurel.
Voir cette sous-préfecture dans un état aussi suranné n’honore pas notre cité de Zouan-Hounien qui demeure le scandale géologique de la Côte d’Ivoire malgré elle.
N’en déplaisent aux détracteurs qui préfèrent la propagande au détriment des intérêts de la communauté. Si temps il y en a pour mieux faire, c’est maintenant où jamais ! Par conséquent, nous en appelons à la bonne volonté des cadres et élus de cette ville afin de faire renaître cette sous-préfecture qui risque un affaissement à l’épilogue de l’année.
Que les relations entre les gouvernants, les cadres et élus locaux soient mises à l’épreuve pour remédier à cette insuffisance majeure. Les services seront à la portée des populations que si les administrations publiques et leurs occupants sont dans un cadre concluant.
Il y a nécessité de presser les pas afin de permettre au premier responsable et aux agents de cette sous-préfecture de travailler dans un cadre le plus approprié qui puisse exister.
Pour finir, nos populations doivent savoir aussi exprimer quand opportunité, il y a des besoins locaux qui profitent à tous. Nous avons espoir que dans les jours à venir, des voix se lèveront et des bonnes volontés agiront afin que cette sous-préfecture soit un passé récent.