L’entraîneur de l’équipe nationale de football féminin du Zimbabwe, Shadreck Mlauzi, a été libéré sous caution mercredi. Il fait l’objet de deux accusations d’attentat à la pudeur, où il est soupçonné d’avoir abusé d’une femme membre de l’équipe technique à deux reprises.
La première allégation remonte au camp d’entraînement de l’équipe en préparation pour le championnat régional féminin Cosafa, qui s’est récemment achevé en Afrique du Sud. La seconde aurait eu lieu pendant le tournoi.
Mlauzi a comparu devant le tribunal pour la première fois mardi et on lui a demandé de ne pas plaider. Il est prévu qu’il comparaisse à nouveau devant le tribunal le vendredi 27 octobre.
Le Zimbabwe vient de sortir d’une suspension de 18 mois par la Fifa, avec des problèmes liés aux abus sexuels au cœur de cette affaire. La suspension avait été déclenchée par la décision de la Commission des sports et des loisirs (SRC), nommée par le gouvernement, de suspendre le conseil d’administration de la Fédération zimbabwéenne de football. Cette suspension avait eu pour conséquence la suspension de l’instance dirigeante du football mondial.
L’intervention de la SRC était motivée par la nécessité d’enquêter sur des allégations de harcèlement sexuel d’arbitres féminins par le personnel technique, ainsi que par la volonté d’améliorer les conditions et le traitement des équipes nationales féminines.