Dans certaines régions d’Afrique, plusieurs agglomérations, y compris des capitales nationales, sont perçues comme étant peu hygiéniques selon certains critères.
Une ville jugée sale est généralement caractérisée par la présence visible de détritus, des émanations nauséabondes provenant des canalisations à ciel ouvert et peut également se distinguer par l’absence ou l’insuffisance de toilettes publiques, contribuant ainsi à la présence d’urine et d’excréments dans les rues. De plus, les infrastructures urbaines telles que les murs et les toits des bâtiments peuvent témoigner d’un manque d’entretien.
Selon un classement établi par Forbes Afrique en 2024, la capitale de Madagascar, Antananarivo, occupe la première place en termes de saleté en Afrique, suivie de près par Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie. Les capitales des pays membres de l’Alliance des États du Sahel se retrouvent également parmi les quinze premières villes les plus sales.
Ouagadougou se classe au 7ᵉ rang, suivi immédiatement par Bamako, la capitale malienne, tandis que Niamey occupe la 13ᵉ position dans ce classement.
Lomé, la capitale du Togo, autrefois réputée pour sa propreté et surnommée ‘Lomé la belle’, a vu sa réputation ternie et se classe désormais au 9ᵉ rang des villes les plus sales d’Afrique.
Voici le classement des 15 villes les plus sales d’Afrique en 2024, établi du plus au moins sale :
- Antananarivo (Madagascar)
- Addis-Abeba (Éthiopie)
- Brazzaville (Congo)
- Ndjamena (Tchad)
- Dar es Salam (Tanzanie)
- Bangui (République centrafricaine)
- Ouagadougou (Burkina Faso)
- Bamako (Mali)
- Lomé (Togo)
- Conakry (Guinée)
- Nouakchott (Mauritanie)
- Kampala (Ouganda)
- Niamey (Niger)
- Luanda (Angola)
- Maputo (Mozambique)