La Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) a identifié les responsables de « Zone Presse », accusée de propager des infox incitant à la haine.
La cybercriminalité en Côte d’Ivoire prend une nouvelle dimension à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025. La PLCC a révélé le rôle clé d’une page Facebook, « Zone Presse », dans la diffusion de fausses informations. Son administrateur, A.K. J-D, a été interpellé après plusieurs signalements.
: Initialement créée pour promouvoir la culture ivoirienne sous le nom « First Mag Plus », la page a basculé dans la désinformation après le départ de son fondateur, K.D. Malgré les dérives, A.K. J-D n’a pas alerté les autorités.
Un administrateur complice malgré les alertes
A.K. J-D, présenté comme juriste et web-journaliste, gérait plusieurs pages influentes dont « Zone Presse ». Lors de son audition, il a rejeté la responsabilité sur K.D., réfugié à l’étranger.
Pourtant, il a admis avoir conscience des contenus haineux publiés. Son inaction constitue une complicité, selon la PLCC. Les articles 58 et 65 de la loi sur la cybercriminalité prévoient des poursuites pour ces infractions.
Des poursuites engagées contre les responsables
: Déféré devant le parquet, A.K. J-D est accusé de « complicité de diffusion de fausses informations, atteinte à l’image, et incitation à la haine ». La PLCC rappelle que « chaque publication engage une responsabilité ».
K.D., bien qu’à l’étranger, fera l’objet de poursuites. La PLCC souligne que « l’internet n’est pas une zone de non-droit », citant un extrait de son communiqué.