Un jeune homme de la localité d’Akpokro a été retrouvé pendu dans une broussaille le mercredi 16 octobre 2024, après avoir assisté à des obsèques à Duffrébo, selon un rapport de Linfodrome.
La tristesse et la confusion règnent à Duffrébo, une sous-préfecture du département d’Agnibilékrou, où les habitants peinent encore à surmonter le deuil des victimes d’un tragique accident survenu le 20 avril 2024 sur la route Bondoukou-Koun Fao, lors d’un convoi funéraire. À cette douleur s’ajoute une nouvelle tragédie qui assombrit encore davantage la communauté. Loukou, un jeune homme originaire d’Akpokro, s’était rendu à Duffrébo pour des funérailles le vendredi 11 octobre 2024 et prévoyait de rentrer chez lui le lendemain. Malheureusement, il n’est jamais rentré.
D’après nos informations, Loukou était présent aux funérailles de deux personnes respectées de la communauté, Adama Konaté et dame N’guetta N’guessan. Les participants se souviennent de lui comme étant joyeux, et il a même dansé en hommage aux défunts, conformément aux traditions locales.
Ce moment de partage n’annonçait en rien la tragédie à venir. Dans la nuit de vendredi à samedi, Loukou décide de rentrer chez lui à Akpokro. Il quitte Duffrébo aux alentours de 3 heures du matin, comme le font souvent les habitants des villages environnants. Malheureusement, il ne rentrera jamais. Ce départ silencieux suscite rapidement des inquiétudes dans son village.
La disparition de Loukou inquiète ses proches, qui, ne le voyant pas revenir comme prévu le samedi, commencent des recherches intensives. Pendant plusieurs jours, les habitants d’Akpokro organisent des battues et explorent les alentours de Duffrébo. Le mercredi 16 octobre 2024, la découverte tragique est faite : son corps a été retrouvé pendu à un arbre dans la brousse. D’après les témoins, le corps était déjà en état de décomposition avancée, indiquant que le décès remontait à plusieurs jours, probablement peu après son départ. Face à cette tragédie, les autorités locales ont rapidement été mobilisées. Les chefs de village et les responsables de la sous-préfecture ont informé les forces de l’ordre, notamment la gendarmerie, pour effectuer les premières constatations.