À Gbaleu, un village près de Danané, un drame tragique s’ajoute à l’histoire de Kéké Fiavy, victime de violences. D’après la rédaction KOACI, le 9 octobre 2024, Gbane Rokiatou, institutrice à l’École Primaire Publique, avait laissé son bébé de 11 mois sous la garde de sa nièce, Ouattara Rokia, âgée de 17 ans, avant de se rendre à Man pour son enrôlement biométrique.
Profitant de cette absence, Katus, un conducteur de moto-taxi connu de la famille, s’est introduit chez elles, tentant d’abuser de la jeune fille. Malgré ses refus, il l’a menacée de mort pour la faire taire.
À son retour, Rokiatou a immédiatement remarqué le comportement troublé de Rokia. Après une nuit de silence, la jeune fille a finalement révélé l’horreur qu’elle avait subie.
Les examens médicaux ont confirmé les violences, et Rokiatou a déposé une plainte à la gendarmerie. Cependant, plusieurs jours après, aucune arrestation n’avait été effectuée, plongeant la famille dans la terreur.
Rokiatou, hantée par la peur et le souvenir de Kéké Fiavy, a quitté le village, incapable d’envisager un retour. Cette affaire souligne l’isolement et la vulnérabilité des femmes dans certaines localités rurales, laissant les victimes souvent abandonnées face à l’impunité. Le combat pour la justice ne fait que commencer.