Konan Koffi Bruce, titulaire d’un BTS en mine et géologie, a été brutalement attaqué le dimanche 11 février 2024 à Wassakara (Yopougon) alors qu’il célébrait la victoire des Éléphants de Côte d’Ivoire lors de la CAN 2023, selon Linfodrome.
La joie de la victoire des Éléphants de Côte d’Ivoire à la CAN 2023 s’est transformée en un cauchemar pour Konan Koffi Bruce à Wassakara, Yopougon.
Alors qu’il tentait de partager la liesse générale, les événements ont pris une tournure dramatique. Jeune diplômé cherchant du travail, Konan gérait une cabine téléphonique dans le quartier millionnaire de la Cité Coprim. Pendant ce temps, dans son quartier de résidence, Bel Air, les habitants festoyaient pour la troisième étoile remportée par leur équipe nationale. Ne voulant pas être exclu de cette célébration, Konan s’est joint à la foule en prenant des selfies avec son téléphone, tout comme les autres résidents, tous enthousiastes pour saluer la performance de leur équipe nationale.
Arrivé à Wassakara, il s’est retrouvé face à un groupe de 14 personnes. Pensant qu’ils étaient là pour célébrer comme lui, il a rapidement réalisé qu’ils étaient en fait des criminels armés. Trop tard pour échapper à leur agression, il a été poign@rdé deux fois à l’abdomen et a subi de multiples coups à la tête et sur différentes parties de son corps, le laissant grièvement blessé et ensangl@nté.
Des passants bienveillants sont venus à son secours après l’attaque. Il a été transporté au centre de santé de Wassakara où le Dr N’guessan a pris en charge ses blessures. En raison de la gravité de ses blessures, il a été transféré d’urgence au CHU de Yopougon, accompagné du Dr N’guessan. Toutefois, la complexité de son état a nécessité un transfert ultérieur aux urgences chirurgicales du CHU de Treichville.
Après une intervention chirurgicale, Konan reste hospitalisé au CHU de Treichville, mais son pronostic vital semble ne plus être en danger. Cette attaque choquante souligne la nécessité pour les autorités et les forces de l’ordre de renforcer la sécurité lors des célébrations sportives, même dans des quartiers festifs comme Yopougon, afin de protéger les citoyens participant à ces événements.