Un accident survenu à Kanawolo le 13 mai 2025 a causé quatre morts et fait 60 blessés, dont 12 grièvement atteints, selon l’AIP.
L’accident à Kanawolo survenu mardi 13 mai 2025, aux alentours de 21 heures, a causé la mort de quatre personnes et blessé 60 autres, dont 12 grièvement. Le drame a eu lieu peu après cette localité du Nord ivoirien, a rapporté l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).
Les premières constatations indiquent une série de collisions impliquant un minicar de transport, une motocyclette, puis un autocar de 65 places en provenance du Burkina Faso. La tentative d’évitement des premières victimes par l’autocar a aggravé la situation.
Le choc initial s’est produit entre un minicar de transport et une motocyclette. Selon des témoins, le minicar a poursuivi sa route après l’impact, abandonnant les deux motocyclistes blessés sur la chaussée. Un autocar transportant 62 passagers, venant du Burkina Faso et se dirigeant vers Vavoua, a ensuite quitté la chaussée pour tenter d’éviter ces victimes.
« Le mastodonte, à vive allure, a fini par écrabouiller les deux victimes avant de finir sa folle course dans le décor », a déclaré Amadou Yéo, un motocycliste de 47 ans témoin du drame. Le conducteur du minicar a, quant à lui, pris la fuite.
Le bilan provisoire fait état de quatre morts, dont les deux occupants de la motocyclette, le conducteur de l’autocar et son apprenti. Ces deux derniers auraient tenté de sauter avant l’impact fatal. Douze blessés graves ont été recensés, dont deux enfants âgés de quatre et cinq ans souffrant de blessures sévères.
Les secours du Centre de protection civile de Niakara, dirigés par Kobena Yapi, sont rapidement intervenus. Les blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de Niakara et de Kanawolo. Les corps sans vie ont été pris en charge par les pompes funèbres locales.
Face à la gravité des faits, les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités exactes. La fuite du conducteur du minicar complique l’affaire, mais les services compétents poursuivent les investigations.
Les témoignages, comme celui d’Amadou Yéo, pourraient être déterminants dans l’établissement de la chaîne des responsabilités. L’état de la route, la vitesse excessive et le non-respect des règles de conduite sont également examinés.