La 6e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) a débuté le 19 octobre et a pris fin le 21 octobre 2023 à Ouagadougou, dans la capitale burkinabé.
L’évènement qui avait pour thème » La diversité artistique et découvrabilité au cœur de la création musicale » a réuni pendant 3 Jours les acteurs de toutes de la chaîne de la musique. Ce sont donc 21 « pays musicaux invités » qui ont rythmé ce grand rendez-vous artistique de showcases, de panels, de speed meetings, et d’un grand concert de clôture, qu’on pourrait appeler « Concert d’au revoir ».
Le pays des hommes intègres a été ainsi servi artistiquement, surtout en enseignements, par les dignes représentants de l’industrie musicale africaine, tel que le chef de file du Rap africain ; le Sénégalais Didier Awadi ex-PBS (Positive Black Soul). « Le Burkina Faso a connu des défis considérables ces dernières années. La musique est donc ici un moyen d’exprimer la résilience de ce peuple », a précisé Alif Naaba, promoteur des REMA à l’entame des festivités, qui a apprécié la mobilisation de ses compères, différents acteurs de l’industrie musicale autour de l’événement REMA.
Ce, autour du thème « Diversité artistique et découvrabilité au cœur de la création musicale ». Les participants se sont renforcé les capacités à travers les différentes formations reçues. « Les artistes portent le monde, ils sont l’avenir, le présent, le futur de ce qui est grand, de ce qui est fort et beau dans ce continent. C’est pour cela que les REMA ont posé l’échelon de la réflexion autour de la diversité, car nous croyons que la diversité a toujours constitué une force pour celui qui espère », a soutenu le promoteur de l’événement.Alif Naaba, promoteur des REMA a bénéficié de l’appui du ministère de la Culture, à travers son premier responsable : le ministre Rimtalba Jean-Emmanuel Ouadraogo.
<< Je suis particulièrement heureux de participer au lancement, de ce rendez-vous qui réunit des grands experts de l’industrie culturelle et artistique. Je reste convaincu que les échanges nous permettront d’améliorer la visibilité de nos artistes >>, a souhaité le ministre. <<Trois jours, pendant lesquels nous allons montrer le visage d’un Burkina Faso qui veut aller à la paix » avait souhaité le promoteur. M. Naaba a été exaucé. Rema a tenu toutes ses promesses.
À l’année prochaine, pour la 7e édition de REMA.
Alain Martial