Performance Économique Exceptionnelle : La Côte d’Ivoire dans le Top 3, selon la Banque Mondiale

Performance Économique Exceptionnelle : La Côte d'Ivoire dans le Top 3, selon la Banque Mondiale

Le dernier rapport de la Banque mondiale prévoit une accélération de l’activité économique en Afrique subsaharienne, avec une croissance estimée à 3,7 % en 2024 et 4,1 % en 2025. Ces chiffres indiquent que la région a atteint son point le plus bas de croissance cette année.

Ce rapport attribue les bonnes performances économiques du Kenya, de la Côte d’Ivoire et du Rwanda à plusieurs facteurs, dont des politiques macroéconomiques saines, des investissements dans les infrastructures et le capital humain, ainsi qu’une base économique diversifiée. Il est également noté que ces trois pays ont été relativement moins touchés par le ralentissement économique mondial et la guerre en Ukraine.

Kenya

Au Kenya, malgré des tensions politiques liées à l’augmentation du coût de la vie, la croissance économique reste solide. L’activité économique devrait augmenter de 5 % en 2023, contre 4,8 % en 2022, grâce à l’expansion de l’agriculture et à la reprise de la consommation privée. La maîtrise de l’inflation et la stabilité des finances publiques restent essentielles pour favoriser la croissance tirée par le secteur privé.

Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, la plus grande économie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le PIB réel a augmenté de 5,4 % au premier trimestre 2023. Des perspectives optimistes se dessinent pour le deuxième trimestre, avec une forte accélération de la production industrielle en mai, notamment dans les secteurs de l’alimentation et des plastiques.

Rwanda

Au Rwanda, l’économie a bien débuté l’année 2023, avec une croissance du PIB de 9,2 % au premier trimestre. La consommation privée et les exportations nettes ont contribué à cette croissance, malgré une contraction des dépenses d’investissement due à des efforts d’assainissement budgétaire.

Le rapport de la Banque mondiale est un signe positif pour l’économie africaine, avec des prévisions de croissance soutenues par une reprise de la production et du commerce mondiaux, une baisse de l’inflation mondiale et des conditions financières mondiales de plus en plus favorables.

Il est également mentionné que certains pays enregistrent des améliorations économiques notables, tandis que d’autres connaissent une baisse de leur taux de croissance. Enfin, certains pays accusent un retard dans leurs performances économiques.

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