Selon Saïd Penda, trois ministres ivoiriens ont été affectés par des problèmes de santé en relation avec l’annonce d’un remaniement ministériel.
Deux ministres ont développé de l’hypertension en raison de l’attente de la publication de la nouvelle composition du gouvernement, nécessitant des soins à domicile. Une ministre sortante a connu une chute de tension inhabituelle si sévère qu’elle a dû être admise dans une clinique à Abidjan. Heureusement, elle en est ressortie indemne, mais avec l’injonction de pratiquer davantage d’activités sportives pour gérer son stress.
Saïd Penda exprime sa préoccupation quant aux effets préjudiciables de l’annonce prématurée du remaniement ministériel par le président Ouattara, deux semaines avant son officialisation. Il souligne qu’être ministre ne définit pas l’ensemble de la vie d’une personne et rappelle qu’il existe une existence au-delà de cette fonction.
Cet article soulève plusieurs interrogations. Tout d’abord, il est essentiel de se demander si les problèmes de santé des ministres sont effectivement imputables à l’annonce du remaniement ministériel. Il est envisageable que ces problèmes aient d’autres causes, telles que des problèmes de santé antérieurs ou un stress lié à d’autres aspects de leur vie professionnelle ou personnelle.
Deuxièmement, il est notable que l’annonce du remaniement ministériel ait été faite deux semaines à l’avance. Cela permet aux ministres d’avoir du temps pour réfléchir et se préparer, ce qui peut potentiellement réduire le stress. Cependant, il est aussi possible que ce délai ait suscité des préoccupations et des conjectures négatives parmi les ministres.
Enfin, l’auteur de l’article rappelle que les ministres sont des individus comme les autres, et que leur bien-être peut être affecté par le stress et l’incertitude. Cette observation souligne l’importance de considérer la dimension humaine derrière ces fonctions politiques.
Il est nécessaire d’examiner ces multiples questions pour comprendre les origines des problèmes de santé des ministres ivoiriens.