Mali : 6 morts à Kidal après une frappe de l’armée

Mali : 6 morts à Kidal après une frappe de l'armée


Au moins six personnes, dont des enfants, ont été tuées mardi 7 novembre par des frappes sur la ville de Kidal, dans le nord du Mali, enjeu majeur de souveraineté entre l’État malien et la rébellion à dominante touareg.

Les frappes, qui ont eu lieu aux premières heures de la matinée, ont touché plusieurs quartiers de la ville, notamment le quartier de la gare, un marché et un campement de réfugiés. Les victimes sont pour la plupart des civils, dont des enfants.

Les autorités maliennes ont imputé les frappes à l’armée malienne, qui a indiqué qu’elle avait visé des « éléments terroristes ». Cependant, la rébellion touareg a rejeté cette accusation, affirmant que les frappes avaient visé des civils.

Les frappes sur Kidal interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre l’État malien et la rébellion touareg. Les deux parties se disputent le contrôle de la ville, qui est située dans le nord du Mali, une région stratégique pour le commerce et les transports.

Les frappes ont suscité l’indignation de la communauté internationale. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné « ces attaques contre des civils innocents ». L’Union européenne a également condamné les frappes, affirmant qu’elles « constituent une violation du droit international humanitaire ».

Les frappes sur Kidal sont un nouveau coup dur pour la stabilité du Mali, qui est en proie à une crise sécuritaire depuis plusieurs années. La ville est située dans la zone dite des « trois frontières », où se concentrent les groupes armés terroristes.tunesharemore_vert

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