Une nouvelle dynamique s’annonce dans la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme en Côte d’Ivoire. Le pays vient en effet de bénéficier d’un financement conséquent du Fonds mondial.
Comme l’a annoncé Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, lors de son dernier point de presse, la Côte d’Ivoire recevra un montant global de 151,2 milliards de FCFA sur la période 2024-2026. Ces fonds, fruit de la septième série de reconstitution du Fonds mondial, permettront de renforcer les actions menées sur le terrain pour endiguer ces maladies qui constituent un véritable enjeu de santé publique.
Un contexte alarmant
Cette annonce intervient dans un contexte où la situation épidémiologique s’est dégradée. En effet, le VIH/SIDA connaît une recrudescence, notamment chez les jeunes de 15 à 25 ans, avec une augmentation de 40% selon les dernières données. Le paludisme, quant à lui, demeure la première cause de mortalité infantile, causant plus de 1000 décès par an chez les enfants de moins de 5 ans.
Des enjeux majeurs
Les fonds alloués par le Fonds mondial vont permettre de mettre en œuvre des actions ciblées sur plusieurs fronts :
- Renforcement de la prévention: Développement de campagnes de sensibilisation, distribution de préservatifs, dépistage précoce…
- Amélioration du traitement: Accès facilité aux traitements antirétroviraux pour les personnes vivant avec le VIH, prise en charge de la tuberculose et du paludisme.
- Renforcement des systèmes de santé: Formation du personnel soignant, amélioration de l’équipement des centres de santé…
- Vaccination: Accélération de la campagne de vaccination contre le paludisme, notamment chez les enfants de moins de 5 ans.
Un espoir pour l’avenir
Ces nouveaux financements constituent une bouffée d’oxygène pour les acteurs de la santé en Côte d’Ivoire. Ils offrent de nouvelles perspectives pour inverser la tendance et réduire significativement l’impact de ces maladies sur la population.