La Charte de l’Impérialisme : Entretien avec Mireille Saki, Conseillère Municipale et auteure Franco-Ivoirienne

La Charte de l'Impérialisme : Entretien avec Mireille Saki, Conseillère Municipale et auteure Franco-Ivoirienne

La Franco-Ivoirienne Mireille Saki, Conseillère municipale à la Mairie de Sevran en France, nous présente ici son livre”la Charte de l’impérialisme “et nous parle de ses combats dans cette entrevue.

Bonjour Mlle Mireille Saki. Nous avons hâte de découvrir cette femme intrépide que vous êtes et qui veut un monde juste !

Bonjour. Je n’aime pas et je ne sais pas parler de moi. C’est l’autre qui peut mieux parler de moi. Ceux qui me côtoient peuvent me présenter. Bon, je suis Liliane Mireille Saki, Conseillère municipale à la mairie de Sevran, France. Chancelière et ministre des Affaires étrangères du Forum des Rois et Sultans d’Afrique. Je suis également ambassadrice de la Paix et militante des Droits de l’homme.

Votre livre est intitulé “La Charte de l’Impérialisme” ! De quoi parle-t-il concrètement ?

Excellente question ! J’ai écrit “La charte de l’impérialisme, l’Afrique toujours dominée à huis clos”. Une charte de la servitude. À la place de l’Afrique dominée à huis clos, j’ai pu écrire l’Afrique et le Monde dominés à huis clos par certaines personnes, dans de hauts lieux ; qui décident de comment diriger, gérer, diligenter la vie de citoyens et familles paisibles. C’est un réseau. Ces gens ont écrit et partagé l’Afrique et le monde. Les Impérialistes ont réfléchi et décidé de ce que le monde devrait être fait, marcher selon leur Vision pour le diviser.

Le but de mon livre, c’est de banaliser leur vision, la vulgariser, afin que le commun des mortels puisse savoir ce qui est fait pour eux : sans eux et contre eux et en plus à huis clos. C’est ce schéma que vous voyez avec les camps de réfugiés.
Ce sont des victimes passives de la conférence de Berlin de 1885. Congrès le plus long de l’histoire du monde, qui a partagé l’Afrique, l’Europe en Bloc et le monde entier de façon générale.

Depuis 2007, vous vous battez pour rendre possible une vision : Faire de la date du 24 janvier, la Journée mondiale de la culture africaine ! C’est chose faite, aujourd’hui ?

Ouiiiii . Depuis 2007, exactement, nous nous battons avec l’Ong RAPEC. Nous avons travaillé à la mise en place de la Charte de la Journée mondiale de la Culture africaine et des Afro-descendants qui est : JMCA. Cette journée a été signée en 2006 à Khartoum au Soudan par les chefs d’État africains. Le Franco-togolais John Ayité Dossavi est le président de cette Journée. Celle-ci est célébrée tous les 24 janvier, en partenariat avec les grandes Institutions : UNESCO, ACP.

Une célébration pour que tous les peuples Africains et du monde entier puissent avoir une journée commune et mutualiser nos synergies : afin de commémorer, respecter nos us et coutumes ; et en même temps pour valoriser la culture africaine qui est un levier de développement, mais aussi pour lui éviter le sous-développement durable. En clair, c’est aussi l’occasion pour sortir l’Afrique du sous-développement durable, pour la faire entrer dans un développement durable : des villes, des communes, des municipalités et des pays ont signé et adhéré à cela.

Comment peut-on résumer la journée de Mlle Saki ?

Je me lève tôt. Je fais partie des femmes qui se lèvent tôt et se couchent tard. J’ai une vie de famille bien remplie. Je m’occupe de mes enfants, de ma maison, je fais tout ce qui est couture et repassage. Je fais aussi la cuisine qui est une passion. Je veille à ce que les choses se passent bien. Quand j’ai aussi des dossiers, je fais en sorte de mieux les traiter.

La vision qui vous tient à cœur le plus ?

La question est assez vaste et en même temps assez parlante. La vision qui me tient à cœur est la paix. La paix sincère, la paix entre les peuples. Ma vision est qu’il ait un partage et une sécurité alimentaire pour tous. Le partage de l’eau par exemple. Elle est source de vie, mais elle prise en otage par un système et l’eau devient une source de conflits entre les États. Des gens se sont octroyés le droit malheureusement de ces inégalités, ces injustices, qui existent , persistent et perdurent.

La Paix est-elle possible ?

Oui selon moi, la Paix est possible. Elle commence par une décision personnelle et devient ensuite, une décision collective. Alors si moi Mireille Saki, je décide d’être en paix avec moi même, je ne serais qu’en paix qu’avec mon entourage et environnement immédiat. Je pense que la paix est possible.

Quelles actions menez-vous pour résoudre le problème de la sécurité alimentaire ?

Nous posons des actions humanitaires, voire alimentaires à l’endroit des familles démunies. Mais nous ne pouvons pas tout faire à la place des États. C’est d’abord une volonté politique nationale et ensuite internationale. L’Afrique est le berceau de l’humanité, mais aussi le grenier de l’Humanité. Mais on ne lui permet pas d’émerger, sinon elle pourrait faire reculer la famine.

Comment se définit Mlle Saki en quelques mots, pour dire au revoir à nos lecteurs ?

C’est une question pertinente ! Je préfère que ce soient vos lecteurs ou auditeurs qui y répondent. Qu’ils disent ce qu’ils pensent de mon interview. En suivant mon interview, ils peuvent mieux me définir. Moi, Mireille Saki, en tant que femme née libre et indépendante, je dis merci à vos lecteurs. Je vous souhaite une excellente journée et bonne continuation.

Alain Martial

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