Selon le classement du Global Soft Power Index, établi par le cabinet de conseil Brand Finance, l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Maroc figurent parmi les trois nations africaines les plus influentes.
Ce classement prend en considération divers aspects de la politique étrangère, en tenant compte de leur influence économique et politique substantielle. L’évaluation a été réalisée à partir d’une enquête menée auprès de plus de 170 000 personnes dans plus de 100 pays, recueillant des données sur la perception mondiale des 193 États membres des Nations Unies.
La plupart des pays du continent ont enregistré des reculs sur les huit piliers établis par le cabinet, notamment les affaires et le commerce, la gouvernance, les relations internationales, la culture et les traditions, les médias et la communication, l’éducation et la la science, les populations et les valeurs, ainsi que la durabilité future. Cependant, il convient de noter les avancées significatives du Botswana, du Soudan, des Seychelles, de la RDC et du Sénégal.
Selon la définition du « soft power » donnée par Brand Finance, spécialiste de l’évaluation des marques, le soft power d’un pays réside dans sa capacité à influencer les préférences et les comportements des divers acteurs sur la scène internationale, tels que les États, les entreprises, les communautés et le grand public, par l’attraction ou la persuasion plutôt que par la coercition.
Le classement annuel du Brand Finance Global Soft Power Index repose sur des scores attribués à chaque pays à l’issue d’une étude annuelle. Cette étude est réalisée auprès d’un échantillon représentatif de plus de 100 000 répondants dans plus de 100 pays, mesurant les perceptions de 121 marques nationales.
Au niveau mondial, les États-Unis d’Amérique, la Chine et la Russie sont privilégiés comme les trois pays les plus influents et puissants.