En Namibie, Laurent Tchagba défend cinq projets sur les ressources en eau

En Namibie, Laurent Tchagba défend cinq projets sur les ressources en eau

Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a défendu cinq projets pour son département et celui de son collègue de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, mercredi 8 novembre 2023, à la 23e session du Conseil d’administration de la Facilité africaine de l’eau (FAE) qui se déroule dans la cité balnéaire de Swakopmund, en Namibie.

Les projets défendus par M. Tchagba concernent notamment la construction d’un barrage multifonctionnel sur la rivière N’zi, la réhabilitation du système d’approvisionnement en eau potable d’Abidjan, le développement de l’assainissement dans la ville de Yamoussoukro et la promotion de l’hydraulique villageoise.

D’après une note d’information transmise à l’AIP, M. Tchagba a également proposé au Conseil d’administration, une révision de la dénomination de la Facilité Africaine de l’Eau, en y ajoutant notamment le volet « assainissement », car 80% des projets financés par FAE prennent en compte le binôme Eau et Assainissement.

« La FAE est une institution qui joue un rôle important dans la promotion de l’accès à l’eau et à l’assainissement en Afrique. Il est important que son nom reflète sa mission qui est de soutenir les pays africains dans leurs efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable », a déclaré M. Tchagba.

La proposition de M. Tchagba a été jugée pertinente, adoptée par le Conseil et qui sera soumise à la Banque africaine de développement (BAD).

La 23e réunion du Conseil d’administration de la FAE a également vu l’adoption du plan d’action de l’organisation pour l’année 2024 ainsi que le budget.

Ce plan d’action prévoit notamment de renforcer la mobilisation de ressources, d’améliorer la coordination des interventions des partenaires et d’accroître l’impact des projets financés par la FAE.

La FAE, créée en 2004, a pour vocation de mobiliser les ressources financières afin d’aider les pays africains à répondre aux besoins de ressources en eau, d’hydraulique et d’assainissement. Elle a déjà soutenu 133 projets pour un montant de 192 millions de dollars.

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