Éditorial d’Adama Koné : Alassane Ouattara, le pacte de confiance

Éditorial d'Adama Koné : Alassane Ouattara, le pacte de confiance

Dans exactement une semaine, la Côte d’Ivoire commémorera le 63e anniversaire de son indépendance. Le 7 août prochain, la nation ivoirienne se rassemblera à Grand-Bassam, aux côtés de ses amis internationaux et de ses partenaires stratégiques, techniques et financiers, pour célébrer cette occasion. Les festivités auront lieu sur l’autoroute, qui revêt une signification symbolique importante en tant que représentation du chemin vers le développement du pays.

Grand-Bassam lui-même symbolise la reconnaissance de la première capitale de la Côte d’Ivoire, marquant ainsi la mémoire historique du pays. L’engagement envers cette mémoire est clair, comme en témoigne l’hommage rendu l’année précédente, lors de la commémoration de l’indépendance à Yamoussoukro, en l’honneur du premier Président, Félix Houphouët-Boigny.

Félix Houphouët-Boigny était un visionnaire non seulement en matière de développement, mais aussi dans ses choix en matière de gestion des ressources humaines. Son choix de nommer Alassane Ouattara, à l’époque gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), au début des années 90, a été déterminant pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

En 1990, le pays faisait face à des difficultés financières, notamment en raison de la détérioration des termes de l’échange. Le ministre de l’Économie et des Finances, Koumoué Koffi, avait proposé une réduction progressive des salaires, ce qui avait suscité l’opposition des citoyens. C’est à ce moment-là que le Président Houphouët a sollicité l’aide d’Alassane Ouattara, qui a élaboré le célèbre Plan Alassane Dramane Ouattara (PADO).

Ce plan a non seulement préservé les salaires des fonctionnaires et des travailleurs du secteur privé, mais il a également instauré des mesures visant à rationaliser les dépenses de l’État et à mobiliser de nouvelles ressources. Parmi ces mesures, on peut citer la réduction du parc automobile gouvernemental, l’amélioration de la gestion, la réduction de la semaine de travail de six à cinq jours, la création de nouvelles cartes d’identité nationale, et bien d’autres initiatives.

Grâce à cette gestion rigoureuse, la Côte d’Ivoire a retrouvé sa stabilité financière, ce qui a permis au Président Félix Houphouët-Boigny de maintenir la confiance de la population. Aujourd’hui, le Président Alassane Ouattara poursuit cette tradition en faisant des avancées significatives pour le pays, notamment l’augmentation des salaires, la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), la mise en place de la Couverture maladie universelle (CMU) et de nombreuses initiatives socio-économiques.

Alors que la Côte d’Ivoire célèbre son 63e anniversaire, elle se prépare également pour des élections municipales et régionales dans un climat politique apaisé, où toutes les sensibilités politiques sont représentées. C’est le signe d’une Côte d’Ivoire confiante, pleine d’espoir et tournée vers un avenir prometteur, avec des indicateurs de progrès au vert.

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