Au moins 70 personnes, dont des enfants, ont été tuées dans un massacre qui a eu lieu dans le village de Zaongo, dans le centre-nord du Burkina Faso, le 5 novembre dernier.
Selon un bilan provisoire communiqué par le procureur du Faso, Simon Gnanou, les victimes sont essentiellement des enfants et des personnes âgées. Les enquêteurs ont relevé également des concessions incendiées ou détruites par les agresseurs.
D’après les témoignages de parents de victimes et des blessés qui ont pu échapper à cette tuerie, les assaillants étaient armés et vêtus de treillis militaires. Ils ont attaqué le village à l’aube, alors que les habitants dormaient.
Les auteurs des tueries demeurent inconnus, mais les autorités burkinabè soupçonnent des groupes armés terroristes, actifs dans le nord et le centre du pays.
Ce massacre est le dernier d’une longue série de violences qui secouent le Burkina Faso depuis 2015. Le pays est confronté à une insurrection jihadiste qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.