Le journalisme est un domaine où la collaboration entre confrères est essentielle, notamment lors de couvertures d’événements sportifs internationaux.
Cependant, une affaire inhabituelle a récemment émergé lorsque le journaliste sénégalais Aboubacry BA a porté plainte contre des confrères ivoiriens, les accusant d’excès de bienveillance. Selon lui, cette générosité déconcertante suscitait des doutes quant à de possibles motifs cachés.
Aboubacry BA a exprimé son étonnement face à la “très grande disponibilité” de ses homologues ivoiriens lors de la couverture de la Coupe d’Afrique des Nations. Il déclare que dès qu’un problème surgissait, que ce soit une question d’accréditation, de navette incertaine, d’accès au stade ou de problème de wifi, plusieurs confrères ivoiriens se précipitaient pour offrir leur aide. Cette situation l’a conduit à se demander s’il s’agissait d’une forme de “corruption sentimentale.”
Le journaliste sénégalais a même avoué que, pendant le match, il avait réprimé à plusieurs reprises le souhait de voir la Côte d’Ivoire remporter la Coupe d’Afrique des Nations. Cette “corruption” émotionnelle avait pris le dessus, provoquant un conflit intérieur inhabituel.
Le principal accusé dans cette affaire est le général Fernand Dédeh, qui semble être au cœur de cette “générosité excessive.” Aboubacry BA a souligné le rôle central du général Dédeh, suggérant qu’il avait orchestré toute cette affaire depuis une base secrète.
Pendant que l’affaire suscite des rires et des réflexions sur les codes d’éthique journalistique, il est essentiel de rappeler que la solidarité entre journalistes est une pratique courante et précieuse. Les journalistes travaillant sur le terrain peuvent se retrouver dans des situations délicates, et l’entraide est souvent nécessaire pour garantir une couverture d’événements sportifs en toute sécurité et efficacité.
Toutefois, l’affaire d’Aboubacry BA rappelle également l’importance de rester vigilant et de préserver son indépendance professionnelle. Les journalistes doivent éviter toute situation qui pourrait compromettre leur objectivité, même si cela signifie repousser une aide excessive de leurs collègues.
En fin de compte, cette affaire insolite révèle les liens spéciaux qui unissent les journalistes, tout en soulignant l’importance de maintenir l’intégrité professionnelle dans un domaine où la confiance du public est cruciale. La “corruption sentimentale” entre confrères, bien que comique, rappelle aux journalistes de rester fidèles à leur mission de fournir une information impartiale et de qualité.